samedi 24 janvier 2009

J'ai déjà donné - A.D.G



Pascal Delcroix, avocat, arrive à Nouméa. Son vieil ami, Serguie Djerbitskine (dit Machin) vient de mourir.

"C'est pas tout les choux, ... , c'est bon si on fait un plan d'attaque : on est d'accord que Machin n'est pas mort accidentellement et que s'il est mort accidentellement, ce n'est pas lui ?"

Voilà un exemple de la prose omniprésente dans le livre Sous prétexte d'écrire un "polar noir", l'auteur se gargarise de jeux de mots plus qu'approximatifs, de néologismes ou d'anglicismes francisés (scoupe, fouteboleur, ouisquie) que j'ai trouvés très désagréables à lire (le filleul surnommé Ferline, car son prénom est : Louis-Ferdinand) . Par là-dessus, un propos anti Mitterrandien primaire sans aucun intérêt dans l'histoire... On a l'impression de lire du San Antonio bâclé et sans le talent de Frédéric Dard. L'histoire de fond n'est pas si mal mais j'ai trop peiné pour lire ce livre pour lui donner une appréciation correcte. (Pourtant, j'adore Audiard et ses dialogues mais là : trop, c'est trop !)

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