13 Chroniques écrites entre 1928 et 1940.
Après la première guerre Mondiale "Moussiou" Renault, en manque de main d'oeuvre est allé recruter ses ouvriers parmi les "Russes Blancs" obligés de quitter la Russie bolchévique.
A travers ces chroniques nous partageons le quotidiens de ces déracinés qui tentent de se construire une nouvelles vie.
Ces chroniques sont bien sombres et pessimistes ! Ces pauvres Russes se tuent au travail à l'usine, tentent de s'en sortir et retombent dans une misère pire encore. On a l'impression qu'ils sont condamnés à une vie pitoyable.
"La vie dans ces baraquements n'avait rien à envier à celle des wagons à l'époque de la révolution, la saleté et la promiscuité étaient identiques" : c'est la description d'un camp temporaire où logent des Estoniens en attente d'un transfert au Canada.
"J'ai été déraciné. Ni votre espace, ni votre époque, ni votre climat ne me conviennent"
De l'avis même de l'auteure dans la postface, ces chroniques ont une "signification socio-historique" qui "dépasse leur valeur artistique". Il est très intéressant de vivre avec cette communauté, d'essayer de comprendre sa souffrance, ses espoirs mais chacune des chroniques est bien triste et tous les efforts des protagonistes pour accéder à une vie meilleure sont vains.
Quand on sait que la seconde guerre mondiale se profile à l'horizon, on ne peut que plaindre ces pauvres gens.Intéressant mais à ne pas lire un jour de déprime !
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