Le Kétala, dans la religion musulmane, c'est la cérémonie de partage de l'héritage.
Elle a lieu une semaine après l'enterrement, on partage alors les biens du défunt aux différents membres de sa famille.
Mémoria, la trentaine, sénégalaise, vient de mourir.
Avant la cérémonie du Kétala, ses objets familiers (montre, masque, mouchoir...) partagent leur vécu et tentent de reconstituer le puzzle de la vie de leur propriétaire.
"Lorsque quelqu'un meurt, nul ne se soucie de la tristesse de ses meubles"
Dès le début de ma lecture, une citation me tournait dans la tête : "objets inanimés avez-vous donc une âme, qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?"... Quel bel hommage que celui distillé par les possessions de Mémoria. On y découvre une femme forte, futile, jalouse, amoureuse... On apprend à l'aimer à travers les objets qui partageaient sa vie. Une approche originale, poétique et pleine d'émotion. J'ai savouré ce livre à chaque page...
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